Drômois, Drôme provençale et Baronnies

Le nougat de Montélimar

La date de l’apparition à Montélimar de cette confiserie à la pâte dure ou tendre, garnie d’amandes et de pistaches – à l’origine de noix, d’où son nom-, ainsi que de miel et de lavande, est sujette à caution. Mais c’est durant la seconde moitié du XVIIIe siècle que la production de nougat prend de l’ampleur. Fabriqué en Drôme provençale, le nougat de Montélimar, l’un des treize desserts du Noël de Provence, est un produit du terroir à part entière: il utilise la noix de Grenoble ainsi que le miel de lavande local et bénéficie des effets du mistral, air sec omniprésent. Une quinzaine de fabricants continuent de le produire selon la même recette.

Le tilleul des Baronnies

En 1600, Olivier de Serre, originaire du Vivarais, écrit de cet arbre, encore « sauvaige » à l’époque, que son écorce sert à la fabrication de la corde. Ce n’est qu’en 1900, lorsque disparaît la vigne, que se développent dans les Baronnies les premières plantations: elles sont destinées à la culture de la fleur. Aujourd’hui, une cinquantaine d’exploitations familiales produisent environ trente tonnes de tilleul par an, dont les prix sont fixés, comme autrefois, au cours des foires au tilleul de Buis-les-Baronnies, de la Charce et de Villefranche-le-Château.

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