L’Argoat, le « Pays des bois »

L’andouille de Guéméné

Depuis fort longtemps et jusqu’aux années 1950, en pays Pourlet comme dans l’ensemble du territoire, on tuait le cochon entre octobre et mai. C’était l’occasion de festins dominicaux, de manifestations gastronomiques appelés  » boudines », « boudineries », « boudinailles », « gratonneries », « fricassées » ou encore, en breton, fest-en-och, ou gwadaskennou.

C’est aux paysans que nous devons la recette de l’andouille préparée avec des chaudins, ou boyaux de porc. À Guéméné-sur-Scorff, à l’occasion du pardon de Notre-Dame-de-la-Fosse, patronne de la cité, et, sous l’égide de la confrérie des Goustiers de l’andouille de Guéméné, la fête de l’Andouille a lieu le quatrième dimanche d’août.

Le pâté de campagne breton

De nos jours, les charcutiers présentent le pâté de campagne breton, au grain assez gros et de couleur marbrée, dans des terrines. On peut le consommer froid avec des cornichons ou chaud, escorté de pommes de terre ou de galettes.

Le poulet de Janzé

Il appartient à la grande famille des volailles noires à crête simple que l’on rencontre dans toutes les régions de France. Pour d’autres, il s’agirait d’une poule locale, d’origine ancienne. Réputée pour la qualité de sa chair, la poularde de Janzé figure que début du XXe siècle sur les menus des prestigieuses croisières transatlantiques. En 1900, le marché de volailles de Janzé est le plus couru du département.

Après une éclipse de quelques années et la reconstruction de la race -aujourd’hui, le poulet de Janzé arbore un brillant plumage roux-, la relance de la production a été couronnée par l’attribution d’un label rouge en 1981.

L’oie de Sougéal

Au début du XXe siècle, son élevage était principalement destiné au commerce du duvet; les volatiles étaient plumés quatre fois par an. La relance de la production fut encouragée par l’abbé Perrault, qui organisa en 1987 la première grande dégustation de l’oie de Sougéal.

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